La notion de gouvernement en Islam s’est imposée dès la période médinoise et plus gravement à la disparition du Prophète lorsque se posa la nécessité de la gestion de l’Etat, ceci au VIIe siècle début du moyen-âge. Les premiers dirigeants prirent le titre de Calife, textuellement « qui vient après », et le terme Califat désigna la fonction. Au fil des siècles le Califat perdit son sens originel et disparut en 1924 après la première guerre mondiale et avec la chute de l’Empire ottoman.
Aujourd’hui, revenir sur cette notion est important afin de comprendre quelle est la conception du gouvernememt en Islam. En quoi consiste le Califat ? Quelles sont les attributions et le rôle du Calife ? Quels sont ses pouvoirs tant sur le plan religieux que politique ? Quels rapports entretient-il avec la Nation ?
Cet ouvrage de ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî (1895-1971), grande figure de la jurisprudence du XXème siècle, éclaire sur ces questions. Il présente l’institution du Califat au sens doctrinal et historique du terme. Tout d’abord il analyse la position du Califat dans le droit musulman, son mode d’investiture, son fonctionnement et sa fin. Puis il étudie l’évolution du Califat, depuis ses origines jusqu’à sa disparition. Ensuite, il passe en revue les divers pays musulmans dans leur état social et politique. Enfin, il tire de l’enseignement du passé et de l’étude de l’état du monde musulman, des conclusions pour l’avenir. L’auteur souhaitait reconstruire une unité entre les peuples musulmans et, plus largement, que ceux-ci participent à une véritable collaboration à l’échelle du monde dans l’intérêt de l’humanité.
Ce livre témoigne d’une étonnante actualité pour repenser les rapports entre la Loi, le pouvoir et le religieux en Islam et pour analyser les enjeux politiques actuels des pays musulmans, du Moyen-Orient en particulier.
Aujourd’hui, revenir sur cette notion est important afin de comprendre quelle est la conception du gouvernememt en Islam. En quoi consiste le Califat ? Quelles sont les attributions et le rôle du Calife ? Quels sont ses pouvoirs tant sur le plan religieux que politique ? Quels rapports entretient-il avec la Nation ?
Cet ouvrage de ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî (1895-1971), grande figure de la jurisprudence du XXème siècle, éclaire sur ces questions. Il présente l’institution du Califat au sens doctrinal et historique du terme. Tout d’abord il analyse la position du Califat dans le droit musulman, son mode d’investiture, son fonctionnement et sa fin. Puis il étudie l’évolution du Califat, depuis ses origines jusqu’à sa disparition. Ensuite, il passe en revue les divers pays musulmans dans leur état social et politique. Enfin, il tire de l’enseignement du passé et de l’étude de l’état du monde musulman, des conclusions pour l’avenir. L’auteur souhaitait reconstruire une unité entre les peuples musulmans et, plus largement, que ceux-ci participent à une véritable collaboration à l’échelle du monde dans l’intérêt de l’humanité.
Ce livre témoigne d’une étonnante actualité pour repenser les rapports entre la Loi, le pouvoir et le religieux en Islam et pour analyser les enjeux politiques actuels des pays musulmans, du Moyen-Orient en particulier.
Auteur | 'Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî |
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L'auteur | Auteur (sa vie, son œuvre) : préciser la ville ou la region où habite l’auteur ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî est un juriste et un homme politique égyptien. Il est né le 11 août 1895 à Alexandrie. Il obtient son certificat de collège d’enseignement général en 1913 et poursuit ses études au Caire où il a obtient sa licence d'anglais en 1917. Il travaille comme substitut du procureur générale jusqu'en 1920. En 1921, il vient en France pour continuer ses études supérieures et soutient deux thèses à la Faculté de Droit de Lyon. Revenu en Egypte en 1926, il enseigne le Droit à la Faculté, publie de nombreux articles et prend part aux évènements politiques secouant l’Egypte et participe aux courants de réformes engagés. En 1935 il part en Iraq à la demande du gouvernement de ce pays et y fonde la faculté de Droit de Bagdad. Il met en place la publication d’une revue judiciaire (Majallat al-qadâ’) et rédige le Droit civil irakien. A son retour en Egypte en 1937, il est nommé Doyen de la Faculté de Droit. Entre 1939 et 1949 il occupe d’importantes fonctions dans les gouvernements de l’époque, dont celles de sous-secrétaire d’Etat à la Justice puis de ministre de l’Education. On lui confie la rédaction du nouveau Code civil égyptien (1946-1949). En mars 1949, as-Sanhoûrî devient président du Majlis ad-dawla (Conseil d’Etat), il y restera jusqu’en 1954. Le 23 juillet 1952, des militaires, hostiles à la monarchie et au système parlementaire de l’époque s’emparent du pouvoir. Jusqu’en mars 1954, as-Sanhoûrî soutiendra les « Officiers libres » et les aidera à donner à leurs initiatives politiques une formulation conforme à la constitution. Il jouera notamment un rôle majeur dans la rédaction du texte que le Conseil de direction de la révolution (Majlis qiyâda ath-thawra) soumet au Roi Farouk et par lequel ce dernier accepte l’exil et abdique en faveur de son fils. Il participera également à la procédure qui aboutira en 1953 à l’abolition de la monarchie et à la proclamation de la république. Mais s’opposant aux dérives autoritaires des militaires et souhaitant un régime constitutionnel démocratique, il est pris à parti en pleine séance du Conseil d’Etat, il est agressé et hospitalisé. A la demande de l’Emir du Koweit, il quitte l’Egypte pour le Koweit en 1960 où il demeure sept ans et aide l’Emir à mettre en place la constitution du pays. En 1970 Nasser le décore de la plus haute distinction de l’Etat pour les chercheurs en sciences sociales. Il meurt le 21 juillet 1971. Il était membre de l’Académie de langue arabe depuis 1946 et a contribué au développement de nombreux termes légaux. Sa réputation de juriste s’étendait à tout le Moyen-Orient. Il a été le principal rédacteur du Code civil irakien ainsi que du Code civil syrien. Après son exil volontaire, il fut l’inspirateur des codes jordanien et libyen. L’œuvre majeure de Sanhourî est son traité de droit civil égyptien en 10 volumes : Al-wasît fî charh al-qânoûn al-madanî al-jahîd (Commentaire sur le nouveau Code civil), 1952-1970. Il a également publié Les restrictions contractuelles à la liberté individuelle de travail dans la jurisprudence anglaise. Contribution à l’étude comparative de la règle de droit et du standard juridique, 1925. Et ce présent ouvrage sous le titre Le califat, son évolution vers une Société des Nations Orientale, 1926. |
Date de parution | 1 sept. 2016 |
Editeur | Non |
ISBN | 979-10-92883-13-8 |
EAN | 9791092883138 |
Format | Relié |
Dimension | 15,5 x 23,6 cm |
Nombre de Pages | 480 |
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